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Le NIFFF attire du monde – thriller américain primé

Succès pour la 17e édition du NIFFF. Le réalisateur japonais Miike Takashi était très attendu. KEYSTONE/LAURENT GILLIERON sda-ats

(Keystone-ATS) La 17e édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF) s’est achevée samedi sur une affluence en légère hausse, avec 37’000 entrées (36’000 en 2016). Le prix du meilleur film est revenu à “Super Dark Times”, de l’Américain Kevin Phillips.

Pendant neuf jours, un public diversifié composé de cinéphiles et de professionnels passionnés ont investi les salles obscures de Neuchâtel, réaffirmant la popularité du genre fantastique, ont indiqué les organisateurs au terme de la manifestation.

Avec le Narcisse pour son “Super Dark Times”, le réalisateur Kevin Phillips empoche un prix de 10’000 francs. Le thriller raconte l’histoire de deux lycéens inséparables vivant dans une banlieue pavillonnaire dans les années 1990. Ceux-ci voient leur amitié profondément ébranlée suite à un terrible accident.

Court bernois primé

“El Bar”, thriller de l’Espagnol Alex de la Iglesia, a reçu le Méliès d’argent du meilleur long métrage fantastique européen. “Mon ange”, du Belge Harry Cleven, a quant à lui glané une mention spéciale du jury.

La Bernoise Jadwiga Kowalska a également brillé avec son film d’animation “Die Brücke über den Fluss”, déjà remarqué au Festival de Locarno en 2016. Elle a remporté le Narcisse du meilleur court-métrage suisse, doté de 10’000 francs, et le Méliès d’argent du meilleur court métrage fantastique européen, gagnant ainsi le droit de concourir pour le Méliès d’or décerné au festival Trieste Science+Fiction en novembre prochain.

Japon à l’honneur

Autre temps fort de cette 17e édition, selon les organisateurs, la venue de “l’enfant terrible” du cinéma japonais Miike Takashi. Le réalisateur a présenté “JoJo’s Bizarre Adventure: Diamond Is Unbreakable”, adaptation cinématographique très attendue d’un manga culte en première mondiale. Toujours sous le signe du Japon, le festival a rendu hommage à Seijun Suzuki, disparu en février dernier, à travers une rétrospective de dix chefs-d’oeuvre sulfureux.

Au total, le NIFFF a présenté 94 longs-métrages et 59 courts issus de 43 pays différents. Dix oeuvres ont été projetées en première mondiale et 54 en première suisse. S’y sont ajoutées 75 conférences et rencontres publiques avec des artistes. Samedi soir, la cérémonie de remise des prix a été suivie de la projection de “Baby Driver”, de l’Américain Edgar Wright.

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